Sur la Côte d'AzurRécits et impressions

"Onze heures du soir. L’automne, sur la Côte d’Azur, est un second printemps. Nous sommes en novembre, mais je me promène dans mon jardin, je respire la légère fraîcheur nocturne, chargée de parfums de fleurs et de fruits. Il ne manque que la brillance bleutée des lucioles, mouches de la nuit qui tissent et détissent leurs danses volantes dans l’obscurité printanière."

 

L’écrivain espagnol Vicente Blasco Ibáñez est au faîte de sa gloire lorsqu’il écrit Sur la Côte d’Azur, dans le décor de l’étonnante villa Fontana Rosa à Menton.

En neuf récits, il relate les années folles sur la Côte d’Azur, la vie des palaces, le carnaval de Nice, Monte-Carlo et son casino… Il nous livre, entre autres, deux très émouvantes histoires empreintes de nostalgie pour la Belle Époque qui s’est achevée.

Fédor Ipatieff, que l’on surnomme « le vieux de la promenade des Anglais », continue à rêver de la sublime Vera Alexandrova et de leur brillant passé, à Nice, où il a échoué, seul et désargenté. Et il est encore question d’amour, des possibles enfuis et de la vanité de la richesse, lors de la rencontre émue sur les hauteurs de Roquebrune entre le milliardaire John Baldwin, l’homme le plus riche du monde, et la duchesse de Pontecorvo, suivante de l’impératrice Eugénie, qui fut la plus belle femme de son temps.

 

La vie de l’écrivain espagnol Vicente Blasco Ibáñez (Valencia, 1867 - Menton, 1928) est un véritable roman. Journaliste, auteur prolifique à succès, républicain farouchement engagé, il fut plusieurs fois emprisonné ou contraint à l’exil.

Grand voyageur – autant par goût que par nécessité –, il finira ses jours sur la Côte d’Azur, après avoir une nouvelle fois fui l’Espagne en réaction au coup d’État du général Miguel Primo de Rivera en 1923.

Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse ou Arènes sanglantes, ses romans les plus connus en France ont été traduits dans toutes les langues et adaptés au cinéma avec, notamment, Rudolph Valentino et Rita Hayworth comme interprètes.
 


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