Mon père était bergerUn Basque dans l'Ouest américain

Comme tant d’autres Basques, Dominique Laxalt forme de grands espoirs de réussite quand il quitte à 20 ans son Pays basque natal pour s’embarquer vers l’Amérique. Destination Reno, Nevada, autrement dit le Far West.
D’abord simple berger, ensuite propriétaire d’immenses troupeaux, il connaîtra la fortune, puis ses revers lors de la crise de l’élevage de 1922. Marié avec une Basque, émigrée elle aussi, ils auront six enfants.
Dominique Laxalt, comme tous ses compatriotes émigrés, a continûment caressé le rêve, rarement réalisé, du retour au pays. Il en a parlé souvent, mais toujours un empêchement est survenu, et voilà près d’un demi-siècle qu’il vit dans les montagnes du Nevada… Pourtant, ce voyage va se décider. Les enfants Laxalt et leur mère unissent leurs efforts et parviennent à le convaincre avec force ruses et arguments. C’est Robert, son fils cadet, qui l’accompagnera.
Mon père était berger est le récit de ce retour où ce père simple et rude, solitaire par nature autant que par nécessité, avare de mots, revient sur sa vie, y dévoile ses sentiments ou, plutôt, les laisse deviner à son fils.

 

 

Écrivain, journaliste, fondateur du département des études basques à l’université de Reno (Nevada), plusieurs fois nominé au prix Pulitzer, Robert Laxalt (1923-2001) est entré en littérature avec ce livre, publié sous le titre de Sweet Promised Land, en 1957.

Magnifique témoignage de respect, d’admiration, de reconnaissance et d’amour d’un fils pour son père, ce récit, véritable best-seller aux États-Unis, est devenu aujourd’hui le grand classique de l’immigrant américain.l

 

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