Ciao bella

janvier 2009
328 pages

L’été 1935, l’an XII de l’ère fasciste, dans l’une de ces îles volcaniques au large de Messine. Carlo et Agrippina sont de très jeunes amants, savants en histoire antique mais ignorants des tours du destin. Leurs pères sont pêcheurs comme tous les hommes du village ; la mère de Carlo a disparu. Celle d’Agrippina, que l’on surnomme par dérision la Ducessa, affiche les opinions tranchées de son mari, fidèle adjoint du Battista, le cabaretier du village, désigné podestat par les autorités – c’est-à-dire premier magistrat de la cité – ce qui s’explique moins par ses convictions que par le fait qu’il est le seul abonné du téléphone !

Le village vit au rythme des campagnes de pêche, de la dévotion à Santa Mustiola, sainte et martyre, et de la crainte révérencielle du Nonno, le volcan catarrheux qui fume toujours.

La Funghina, servante sycophante du curé dénonce en dialecte les péchés de chair de ses concitoyens ; Don Leonardo, ancien monsignore, exilé du Vatican pour de suspectes raisons touchant au dogme, distribue les sacrements et enseigne le latin aux jeunes amants, tout en feignant de les croire purs…

Tout commence lorsque Carlo et Agrippina découvrent à flanc de volcan deux étranges statues antiques. Les autorités s’emparent de l’affaire ; elles y voient la prédiction favorable de la future guerre d’Éthiopie qui servira le prestige du régime. Mais le destin veille qui va séparer les amants et bouleverser le petit monde de l’île.

 

 

Lire l'article "La Sicile comme métaphore" de Michel Boissard dans la Gazette de Nîmes.


 
LES LIBRAIRES ONT AIMÉ :


« Un réel plaisir de lecture. Sans doute le meilleur roman de Jean-Pierre Cabanes. »
                 Vincent Teissier, Librairie Teissier, Nîmes.

 

« Voici un roman comme on n'en écrit plus beaucoup, et c'est un compliment : un roman de formation qui mêle l'aventure, le mystère et la passion - le tout dans une langue française impeccable, mâtinée juste ce qu'il faut d'expressions italiennes et siciliennes pour la couleur locale.

Car nous sommes dans une petite île de la Méditerranée dominée par un énorme volcan : on pense à Stromboli. 1935, à Rome Mussolini plastronne. Ici vivent au rythme de la pêche et des querelles villageoises Carlo, un adolescent plein de promesses et d'appétits, et son père que l'on devine en disgrâce du pouvoir romain.

Une statue trouvée dans le flanc du volcan précipitera ce petit monde tranquille dans les tourmentes des ambitions dictatoriales d'avant-guerre. Et il faudra que Carlo fasse le tour de la terre pour pouvoir un jour retrouver Agrippina, celle à qui un matin d'été, fuyant son île devenue trop dangereuse, il n'a su dire rien d'autre que «Ciao bella !»
                 Philippe Bernadou, Librairie Deloche, Montauban.


« Une fois le livre ouvert, il est impossible au lecteur d’abandonner le récit. Un livre à dévorer et à faire découvrir. »
                 Isabelle Faure, Librairie Vaubourgoin, Périgueux.


« Le "Ciao bella" crié par Carlo nous arrache le coeur. »
                 Marie-Claire Blanc, Librairie Le Bleuet, Banon, Haute-Provence.



 

19,00