Les Spectres de L'honneur
Alors qu'il croyait avoir mérité le droit au bonheur auprès de Maguelonne, sa fiancée, Tristan de Castelreng voit, une fois encore, Bertrand Guesclin apparaître dans sa vie. Pierre de la Jugie, l'archevêque de Narbonne qui employait le chevalier, cède aux instances du Breton et lui accorde le plaisir d'emmener pour la seconde fois son serviteur en Espagne. Le but de cette expédition est de venger la défaite de Henri de Trastamare à Najera (3 avril 1367) et de réinstaller cet usurpateur, soutenu par Charles V, sur le trône de Castille.
Les hordes "françaises", composées de malandrins, cheminent par un temps exécrable : les mois d"hiver 1368 sont terrifiants. Pèdre le Cruel se porte au-devant des envahisseurs. La rencontre a lieu à Montiel et le roi légitime est contraint de se réfugier dans le château qui domine le champ de bataille.
À force de tractations hypocrites, Guesclin parvient à attirer Pèdre dans un piège… et s’approprie la fortune promise lors de l’ultime négociation.
Mieux encore : peu soucieux de l’honneur, le futur connétable permet au Trastamare, lors d’un duel acharné où il allait être vaincu, de tuer son demi-frère (19 mars 1369). Écœurés par ce meurtre auquel ils ont assisté, Tristan et son écuyer, Paindorge, reviennent en France et retrouvent avec plaisir le village des Corbières, Villerouge-Termenès, où Maguelonne et quelques jouvencelles les attendent. Est-ce, pour ces deux guerriers, la fin de leurs tribulations ?
Une fois encore, – la dernière du cycle de Tristan de Castelreng –, Pierre Naudin raconte avec sa fougue, sa précision et sa pertinence habituelles, une bataille acharnée : Montiel. Au-delà du caractère épique de ses "reportages" sur les grands événements de la Guerre de Cent Ans, c’est un autre dessein qui transparaît dans cet ouvrage : décrire aussi minutieusement que possible l’état d’esprit d’un honnête homme profondément marqué par des guerres et l’irrespect des principes chevaleresques au point de ne pouvoir se réadapter aux réalités de la vie civile. Maguelonne a-t-elle eu raison de l’épouser ? A-t-il commis une erreur en souhaitant qu’elle devînt sa femme ? Au-delà de leurs opinions, ce sera aux lecteurs et aux lectrices de se fournir une réponse.
Alors qu'il croyait avoir mérité le droit au bonheur auprès de Maguelonne, sa fiancée, Tristan de Castelreng voit, une fois encore, Bertrand Guesclin apparaître dans sa vie. Pierre de la Jugie, l'archevêque de Narbonne qui employait le chevalier, cède aux instances du Breton et lui accorde le plaisir d'emmener pour la seconde fois son serviteur en Espagne. Le but de cette expédition est de venger la défaite de Henri de Trastamare à Najera (3 avril 1367) et de réinstaller cet usurpateur, soutenu par Charles V, sur le trône de Castille.
Les hordes "françaises", composées de malandrins, cheminent par un temps exécrable : les mois d"hiver 1368 sont terrifiants. Pèdre le Cruel se porte au-devant des envahisseurs. La rencontre a lieu à Montiel et le roi légitime est contraint de se réfugier dans le château qui domine le champ de bataille.
À force de tractations hypocrites, Guesclin parvient à attirer Pèdre dans un piège… et s’approprie la fortune promise lors de l’ultime négociation.
Mieux encore : peu soucieux de l’honneur, le futur connétable permet au Trastamare, lors d’un duel acharné où il allait être vaincu, de tuer son demi-frère (19 mars 1369). Écœurés par ce meurtre auquel ils ont assisté, Tristan et son écuyer, Paindorge, reviennent en France et retrouvent avec plaisir le village des Corbières, Villerouge-Termenès, où Maguelonne et quelques jouvencelles les attendent. Est-ce, pour ces deux guerriers, la fin de leurs tribulations ?
Une fois encore, – la dernière du cycle de Tristan de Castelreng –, Pierre Naudin raconte avec sa fougue, sa précision et sa pertinence habituelles, une bataille acharnée : Montiel. Au-delà du caractère épique de ses "reportages" sur les grands événements de la Guerre de Cent Ans, c’est un autre dessein qui transparaît dans cet ouvrage : décrire aussi minutieusement que possible l’état d’esprit d’un honnête homme profondément marqué par des guerres et l’irrespect des principes chevaleresques au point de ne pouvoir se réadapter aux réalités de la vie civile. Maguelonne a-t-elle eu raison de l’épouser ? A-t-il commis une erreur en souhaitant qu’elle devînt sa femme ? Au-delà de leurs opinions, ce sera aux lecteurs et aux lectrices de se fournir une réponse.
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