Le Grand FléauLa Peste de 1720 à Marseille et en Provence
En ce début du mois de mai 1720, Marseille, reine du commerce de la Méditerranée, coule des jours paisibles et insouciants. Pietro Della Staria, fils d’un puissant armateur de Toscane, élégant et frivole comme on sait l’être lorsqu’on est riche, italien et que l’on a vingt ans, y débarque afin de parfaire ses apprentissages auprès de Jean-Baptiste Estelle, l’ami de son père, lui-même armateur et Premier échevin de la ville.
En compagnie d’un intendant de santé du port, Joseph Tiran, dont, aussitôt débarqué, il s’est fait un ami, Pietro fréquente salons, fêtes et réceptions où se mêlent nobles et riches bourgeois. Il se perd aussi dans les bas-fonds, tripots et lieux de volupté et s’y éprend de la Vuissane.
Profitant de sa position, jouant de son influence, Jean-Baptiste Estelle, malgré les soupçons dus à sept décès successifs, laisse entrer dans le port le Grand Saint-Antoine, un trois-mâts carré, pour sauver sa cargaison d’étoffes précieuses.
La peste bubonique, la grande peur des hommes, est à bord et c’est ainsi que l’épidémie qui devait rayer de la liste des vivants quelque cinquante mille personnes – plus de la moitié de la ville – pénétra dans Marseille avant de s’étendre en Provence et en Languedoc.
Après de longs jours d’un optimisme aveugle, les échevins – pressés par l’évêque Henri de Belsunce qui voit la main de Dieu dans ce châtiment et le moyen d’extirper l’impiété – mettront tout en œuvre pour enrayer la propagation de ce fléau.
Tenté un moment d’échapper à cet enfer et de se replier sur ses amours, Pietro, frappé à son tour par le malheur, fera preuve d’un courage désespéré et se révèlera à lui-même.
Remarquable roman, mené de façon haletante, Le Grand Fléau est aussi une fidèle et précise évocation historique de 1720, l’année de la dernière grande peste, qui a laissé une trace profonde, indélébile, dans la mémoire des Marseillais et des Provençaux.
En ce début du mois de mai 1720, Marseille, reine du commerce de la Méditerranée, coule des jours paisibles et insouciants. Pietro Della Staria, fils d’un puissant armateur de Toscane, élégant et frivole comme on sait l’être lorsqu’on est riche, italien et que l’on a vingt ans, y débarque afin de parfaire ses apprentissages auprès de Jean-Baptiste Estelle, l’ami de son père, lui-même armateur et Premier échevin de la ville.
En compagnie d’un intendant de santé du port, Joseph Tiran, dont, aussitôt débarqué, il s’est fait un ami, Pietro fréquente salons, fêtes et réceptions où se mêlent nobles et riches bourgeois. Il se perd aussi dans les bas-fonds, tripots et lieux de volupté et s’y éprend de la Vuissane.
Profitant de sa position, jouant de son influence, Jean-Baptiste Estelle, malgré les soupçons dus à sept décès successifs, laisse entrer dans le port le Grand Saint-Antoine, un trois-mâts carré, pour sauver sa cargaison d’étoffes précieuses.
La peste bubonique, la grande peur des hommes, est à bord et c’est ainsi que l’épidémie qui devait rayer de la liste des vivants quelque cinquante mille personnes – plus de la moitié de la ville – pénétra dans Marseille avant de s’étendre en Provence et en Languedoc.
Après de longs jours d’un optimisme aveugle, les échevins – pressés par l’évêque Henri de Belsunce qui voit la main de Dieu dans ce châtiment et le moyen d’extirper l’impiété – mettront tout en œuvre pour enrayer la propagation de ce fléau.
Tenté un moment d’échapper à cet enfer et de se replier sur ses amours, Pietro, frappé à son tour par le malheur, fera preuve d’un courage désespéré et se révèlera à lui-même.
Remarquable roman, mené de façon haletante, Le Grand Fléau est aussi une fidèle et précise évocation historique de 1720, l’année de la dernière grande peste, qui a laissé une trace profonde, indélébile, dans la mémoire des Marseillais et des Provençaux.
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