Le Champ clos de Montendre T. 5 **L'Épée dans l'herbe
Lors d'une cérémonie organisée à l'Hôtel Saint-Pol en l’honneur des vaincus de la bataille de Nicopolis -15 septembre 1396-, Gui de Clairbois s’est indigné que l’impéritie et la bassesse de ces grands seigneurs eussent été célébrées comme des vertus. Charles VI, à demi conscient, a voulu faire emprisonner ce perturbateur redoutable. Son frère, Louis d’Orléans, s’y est opposé. Gui, à son corps défendant, est donc devenu un des hommes liges de son protecteur qui lui confie pour mission de se rendre en Avignon où Benoît XIII, le pape schismatique, est assiégé dans son palais par des troupes royales.
Gui et son écuyer, Broeckx, participent à la défense du Saint-Père. Profitant d’une accalmie, ils reviennent à Paris pour rendre compte de leur mandat au duc. Libres de toute obligation envers lui, les deux hommes partent pour la Normandie où vivotent la mère de Gui, Luciane, et l’amie qui, jadis, lui sauva la vie : Hermeline.
Or, Hermeline est morte. Luciane qui s’accrochait au village de Montsurvent, où elle vécut une bonne partie de son existence, consent à partir pour Clairbois à l’issue d’une terrible tempête. Elle sera accueillie par Alaïs, une jeune femme éprise de Gui, lequel apprend bientôt que l’épouse qui l’avait quitté, Héloïse, est décédée après avoir mis au monde un enfant mâle qu’il devra aller chercher à Tours.
D’autres événements viendront perturber sa vie avant que Louis d’Orléans ne le fasse partir pour Montendre, en Saintonge, où sept chevaliers aux Lis devront affronter sept Anglais. Il ne figurera pas parmi ces guerriers. Sa tâche sera de préparer au combat le fils de son ancien beau-père : Guillaume de la Champagne, baron d’Apilly, chambellan du duc Louis. Ce présomptueux damoiseau n’est âgé que de seize ans. Naguère, son père s’était comporté comme le pire ennemi de son occasionnel maître d’armes.
Bien que Gui de Clairbois n’y participe point, voici, sur la brève bataille du 19 mai 1402, un « reportage » d’une particulière importance. En effet, le combat de Montendre eût mérité d’obtenir une place de choix parmi les épiques récits de la Guerre de Cent Ans. Il révéla en son temps le courage des hommes « sélectionnés » par Louis d’Orléans et revigora une France exsangue, affligée par les nombreux succès militaires anglais. Il prouva que tout était possible à des guerriers unis par un solide esprit de corps. C’est donc à une réparation nécessaire que s’est consacré Pierre Naudin en offrant à ses très nombreux lecteurs cette nouvelle geste haute en couleur, tantôt émouvante, tantôt héroïque et toujours scrupuleusement fidèle aux réalités de l’Histoire.
Lors d'une cérémonie organisée à l'Hôtel Saint-Pol en l’honneur des vaincus de la bataille de Nicopolis -15 septembre 1396-, Gui de Clairbois s’est indigné que l’impéritie et la bassesse de ces grands seigneurs eussent été célébrées comme des vertus. Charles VI, à demi conscient, a voulu faire emprisonner ce perturbateur redoutable. Son frère, Louis d’Orléans, s’y est opposé. Gui, à son corps défendant, est donc devenu un des hommes liges de son protecteur qui lui confie pour mission de se rendre en Avignon où Benoît XIII, le pape schismatique, est assiégé dans son palais par des troupes royales.
Gui et son écuyer, Broeckx, participent à la défense du Saint-Père. Profitant d’une accalmie, ils reviennent à Paris pour rendre compte de leur mandat au duc. Libres de toute obligation envers lui, les deux hommes partent pour la Normandie où vivotent la mère de Gui, Luciane, et l’amie qui, jadis, lui sauva la vie : Hermeline.
Or, Hermeline est morte. Luciane qui s’accrochait au village de Montsurvent, où elle vécut une bonne partie de son existence, consent à partir pour Clairbois à l’issue d’une terrible tempête. Elle sera accueillie par Alaïs, une jeune femme éprise de Gui, lequel apprend bientôt que l’épouse qui l’avait quitté, Héloïse, est décédée après avoir mis au monde un enfant mâle qu’il devra aller chercher à Tours.
D’autres événements viendront perturber sa vie avant que Louis d’Orléans ne le fasse partir pour Montendre, en Saintonge, où sept chevaliers aux Lis devront affronter sept Anglais. Il ne figurera pas parmi ces guerriers. Sa tâche sera de préparer au combat le fils de son ancien beau-père : Guillaume de la Champagne, baron d’Apilly, chambellan du duc Louis. Ce présomptueux damoiseau n’est âgé que de seize ans. Naguère, son père s’était comporté comme le pire ennemi de son occasionnel maître d’armes.
Bien que Gui de Clairbois n’y participe point, voici, sur la brève bataille du 19 mai 1402, un « reportage » d’une particulière importance. En effet, le combat de Montendre eût mérité d’obtenir une place de choix parmi les épiques récits de la Guerre de Cent Ans. Il révéla en son temps le courage des hommes « sélectionnés » par Louis d’Orléans et revigora une France exsangue, affligée par les nombreux succès militaires anglais. Il prouva que tout était possible à des guerriers unis par un solide esprit de corps. C’est donc à une réparation nécessaire que s’est consacré Pierre Naudin en offrant à ses très nombreux lecteurs cette nouvelle geste haute en couleur, tantôt émouvante, tantôt héroïque et toujours scrupuleusement fidèle aux réalités de l’Histoire.
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