La Vierge à l'épée T. 1Cycle de Richard de Clairbois
Après le désastre d’Azincourt, Gui Ier de Clairbois, rescapé du massacre, a repris l’existence agreste qu’il avait délaissée dans sa jeunesse pour devenir chevalier.
En ce début d’année 1429, il emmène à Tours son fils Richard – qui ambitionne lui aussi de « gagner ses éperons » – avec la secrète intention d’obtenir d’un armurier renommé, Colas de Montbazon, qu’il forge un habit de fer pour son successeur. Colas fut son beau-frère lorsqu’il était l’époux d’Héloïse, morte en couches après avoir donné le jour à Gui II. Plus âgé que Richard, ce fils singulier a naguère fui Clairbois. Il a passé sa jeunesse dans un monastère espagnol, d’où il est sorti sous le froc de bure d’un frère prêcheur. Particulièrement hostile à Richard, le dominicain abomine le métier des armes. Il reproche discrètement à son père d’avoir épousé en secondes noces une servante, Bellissent.
Jeanne Darc est à Tours. La « bergère » au sang royal y est passée prendre livraison d’un harnois de guerre, avant de partir pour Poitiers pour y être examinée par des femmes devant certifier sa virginité. Rencontrant les Clairbois dans l’atelier de Montbazon, elle obtient de Richard qu’il participe aux actions qu’elle va mener contre les Anglais.
Chemin faisant, Richard découvrira l’amour, la trahison d’un frère d’armes – Raoul de Bellegarde – l’angoisse et les périls des affrontements franco-anglais. Blessé au cours d’une échelade lors d’un assaut devant la muraille de Jargeau, il n’ignore point que, dans le sillage de celle qu’on nomme désormais la Pucelle, il prendra part à des batailles terribles sans pouvoir éviter les intrigues d’une cour hostile au futur roi de France : Charles VII.
"Encore une hagiographie consacrée à Jeanne d’Arc !" vont s’exclamer certains admirateurs de la célèbre guerrière en voyant ce livre.
Eh bien, non. Ce tome I constitue l’exorde du quatrième et dernier cycle consacré aux ultimes convulsions de la Guerre de Cent Ans. Il est naturel que la Pucelle y occupe une place importante. Comme à l’accoutumée, dans une trame historique frémissante et soigneusement exacte, Pierre Naudin se fait le descripteur d’un conflit acharné lors duquel la Bourgogne et ses ducs jouèrent un rôle détestable, secondés par deux complices cousus d’or : Georges de La Trémoille et Regnault de Chartres.
Après le désastre d’Azincourt, Gui Ier de Clairbois, rescapé du massacre, a repris l’existence agreste qu’il avait délaissée dans sa jeunesse pour devenir chevalier.
En ce début d’année 1429, il emmène à Tours son fils Richard – qui ambitionne lui aussi de « gagner ses éperons » – avec la secrète intention d’obtenir d’un armurier renommé, Colas de Montbazon, qu’il forge un habit de fer pour son successeur. Colas fut son beau-frère lorsqu’il était l’époux d’Héloïse, morte en couches après avoir donné le jour à Gui II. Plus âgé que Richard, ce fils singulier a naguère fui Clairbois. Il a passé sa jeunesse dans un monastère espagnol, d’où il est sorti sous le froc de bure d’un frère prêcheur. Particulièrement hostile à Richard, le dominicain abomine le métier des armes. Il reproche discrètement à son père d’avoir épousé en secondes noces une servante, Bellissent.
Jeanne Darc est à Tours. La « bergère » au sang royal y est passée prendre livraison d’un harnois de guerre, avant de partir pour Poitiers pour y être examinée par des femmes devant certifier sa virginité. Rencontrant les Clairbois dans l’atelier de Montbazon, elle obtient de Richard qu’il participe aux actions qu’elle va mener contre les Anglais.
Chemin faisant, Richard découvrira l’amour, la trahison d’un frère d’armes – Raoul de Bellegarde – l’angoisse et les périls des affrontements franco-anglais. Blessé au cours d’une échelade lors d’un assaut devant la muraille de Jargeau, il n’ignore point que, dans le sillage de celle qu’on nomme désormais la Pucelle, il prendra part à des batailles terribles sans pouvoir éviter les intrigues d’une cour hostile au futur roi de France : Charles VII.
"Encore une hagiographie consacrée à Jeanne d’Arc !" vont s’exclamer certains admirateurs de la célèbre guerrière en voyant ce livre.
Eh bien, non. Ce tome I constitue l’exorde du quatrième et dernier cycle consacré aux ultimes convulsions de la Guerre de Cent Ans. Il est naturel que la Pucelle y occupe une place importante. Comme à l’accoutumée, dans une trame historique frémissante et soigneusement exacte, Pierre Naudin se fait le descripteur d’un conflit acharné lors duquel la Bourgogne et ses ducs jouèrent un rôle détestable, secondés par deux complices cousus d’or : Georges de La Trémoille et Regnault de Chartres.
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