Jean-Yves Epailly
Ma vie a commencé un matin d’hiver et, depuis, par la force des choses, elle a continué. Condamné à faire des études, je m’en suis accommodé tant bien que mal jusqu’à être, un beau jour, psychanalyste, après une parenthèse de dix ans comme journaliste.
Saisi par un désir irrépressible de raconter des histoires, je me rendis compte que les plus passionnantes étaient les histoires vraies, autrement dit : l’Histoire. J’écrivis donc des romans historiques puisque la réalité dépassait la fiction en extravagances et en sentiments. Que j’aie choisi l’Antiquité (« Les Champs Catalauniques ») ou la Renaissance (« Bussy-Périgord, mignon du roi ») je m’aperçus qu’hier ressemblait étrangement à aujourd’hui. Je m’attachai donc à souligner les analogies entre le monde passé et le monde contemporain, dans une profusion authentique d’action brutale, de belles images et d’amours romantiques.
J’aime donc l’écriture, la lecture, la lecture de B.D. (en particulier Franquin et Matyo, et Morris…), écouter Chopin, Mozart, Bach, Django, le blues, la country, me promener, rêvasser, oublier l’heure.
J’aime Bordeaux, Paris, Biarritz et le Pays Basque, Avignon, les Pyrénées depuis le Fandango jusqu’à la Sardane, le Périgord, la Franche-Comté, le Causse entre les gorges du Tarn et le mont Aigoual, Venise en compagnie de Bussy-Périgord, l’Écosse en été, les villes de Champagne et d’Alsace. Et je suis prêt à aimer plus de lieux encore, et plus de loisirs. Plus de gens, peut-être… Ceux que j’aime étant, entre autres, Maurice Druon, Jean d’Ormesson, écrivains ; la pianiste virtuose Hélène Grimaud, si passionnante comme musicienne et comme femme, très séduisante de surcroît : je passerais des heures, des jours, des mois, à l’écouter jouer, ou parler, et à la contempler ; la délicieuse, ironique et magnifique de talent, marquise de Sévigné que je ne me lasse pas de lire et de relire ; les comédiennes Julia Roberts, Clotilde Courau, les comédiens Fabrice Luchini, Gérard Depardieu, André Dussolier ; et rien de tout cela n’est exhaustif. Je pourrais citer vingt comédiens, vingt comédiennes de plus et cent cinquante écrivains, ne serait-ce que ceux qui sont à l’honneur parmi les quatre mille livres de ma bibliothèque.
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