Le Jour des Reines T. 6
Vendredi 27 juillet 1347. Ce jour-là, dans la soirée, Philippe VI et son armée arrivent devant Calais que les Anglais assiègent en vain depuis un an. Le roi de France commande aussitôt à Ogier d'Argouges d'entraîner à l'assaut de la tour de Sangatte les communiers de Tournai. Afin de courir aisément, le jeune chevalier normand renonce à revêtir son armure.
La tour est conquise lorsque surgit devant le champion du roi un homme fervêtu qui engage le combat. Sans protection, Ogier se sait perdu. Alors que désarmé il gît dans l'herbe, perdant son sang par maintes blessures, son vainqueur, Renaud de Cobham, se voit interdire par un autre "Goddon", Gauthier de Masny, de lui porter le coup de grâce.
Ogier reçoit les premiers soins sous la tente de l'ennemi qui l'a sauvé. Il est ensuite emmené en Angleterre. Otage de son bienfaiteur, il se voit attribuer pour gardiennes Ethelinde et Odile de Winslow. Ces singulières créatures sont trop occupées d'elles-mêmes : Ogier s'enfuit. Un archer solitaire, Jack Shirton, lui vient en aide.
Dès lors, le Français n'a plus qu'un but : atteindre Bunbury où réside Hugh Calveley en compagnie duquel il s'est évadé, naguère, de la forteresse d'Angle-sur-l'Anglin.
Or, Calveley est absent de sa demeure. Après avoir évalué les dangers inhérents à cette entreprise, Shirton propose de gagner Ashby de la Zouche : le dimanche 25 novembre, dans le champ clos où s'illustra jadis Ivanhoé, un grand "pardon d'armes" doit réunir, devant Edouard III, tout ce que l'Angleterre compte de jouteurs émérites. Ainsi seront célébrés les succès que le rival de Philippe VI n'a cessé de remporter en Écosse et en France.
Deux femmes cheminent en compagnie d'Ogier et de Shirton : Elisabeth, dont l'archer s'est épris, et Griselda, une jeune bateleuse. A peine arrivé sur les lieux où galoperont les hommes liges du roi d'Angleterre, Ogier entrevoit parmi des prisonniers son oncle Guillaume de Rechignac chez lequel il a passé ses enfances. Survient ensuite une rencontre plus émouvante encore : Tancrède, sa belle et mystérieuse cousine, est présente, elle aussi. De poignants souvenirs se raniment, cependant qu'un drame se noue, qui s'achèvera en tragédie devant la princesse d'Angleterre la plus adulée : Jeanne de Kent.
Pour une fois, Pierre Naudin entraîne ses lecteurs outre-Manche. Ce pari audacieux, on peut affirmer qu'il le gagne. Derrière l'intrigue, dans le flot des aventures d'un Ogier inquiet et dépaysé, on découvrira, y compris la perfection de l'écriture, le même souci du détail exact et la constante volonté de respecter l'Histoire qui font du Cycle d'Ogier d'Argouges un grand succès de librairie.
Vendredi 27 juillet 1347. Ce jour-là, dans la soirée, Philippe VI et son armée arrivent devant Calais que les Anglais assiègent en vain depuis un an. Le roi de France commande aussitôt à Ogier d'Argouges d'entraîner à l'assaut de la tour de Sangatte les communiers de Tournai. Afin de courir aisément, le jeune chevalier normand renonce à revêtir son armure.
La tour est conquise lorsque surgit devant le champion du roi un homme fervêtu qui engage le combat. Sans protection, Ogier se sait perdu. Alors que désarmé il gît dans l'herbe, perdant son sang par maintes blessures, son vainqueur, Renaud de Cobham, se voit interdire par un autre "Goddon", Gauthier de Masny, de lui porter le coup de grâce.
Ogier reçoit les premiers soins sous la tente de l'ennemi qui l'a sauvé. Il est ensuite emmené en Angleterre. Otage de son bienfaiteur, il se voit attribuer pour gardiennes Ethelinde et Odile de Winslow. Ces singulières créatures sont trop occupées d'elles-mêmes : Ogier s'enfuit. Un archer solitaire, Jack Shirton, lui vient en aide.
Dès lors, le Français n'a plus qu'un but : atteindre Bunbury où réside Hugh Calveley en compagnie duquel il s'est évadé, naguère, de la forteresse d'Angle-sur-l'Anglin.
Or, Calveley est absent de sa demeure. Après avoir évalué les dangers inhérents à cette entreprise, Shirton propose de gagner Ashby de la Zouche : le dimanche 25 novembre, dans le champ clos où s'illustra jadis Ivanhoé, un grand "pardon d'armes" doit réunir, devant Edouard III, tout ce que l'Angleterre compte de jouteurs émérites. Ainsi seront célébrés les succès que le rival de Philippe VI n'a cessé de remporter en Écosse et en France.
Deux femmes cheminent en compagnie d'Ogier et de Shirton : Elisabeth, dont l'archer s'est épris, et Griselda, une jeune bateleuse. A peine arrivé sur les lieux où galoperont les hommes liges du roi d'Angleterre, Ogier entrevoit parmi des prisonniers son oncle Guillaume de Rechignac chez lequel il a passé ses enfances. Survient ensuite une rencontre plus émouvante encore : Tancrède, sa belle et mystérieuse cousine, est présente, elle aussi. De poignants souvenirs se raniment, cependant qu'un drame se noue, qui s'achèvera en tragédie devant la princesse d'Angleterre la plus adulée : Jeanne de Kent.
Pour une fois, Pierre Naudin entraîne ses lecteurs outre-Manche. Ce pari audacieux, on peut affirmer qu'il le gagne. Derrière l'intrigue, dans le flot des aventures d'un Ogier inquiet et dépaysé, on découvrira, y compris la perfection de l'écriture, le même souci du détail exact et la constante volonté de respecter l'Histoire qui font du Cycle d'Ogier d'Argouges un grand succès de librairie.
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